PETER CUSACK: –Your Favourite London Sounds,1998-2001, Resonance, 2002 -Baikal Ice, RER Megacorp / IODA, 2003
PHILIP CORNER:Pieces of Acoustic Reality, Italie, Matador Records,1999
DAVID DUNN:Music, Language & Environment, Ohm Éditions, 2000
FRANCISCO LOPEZ:La selva, Archief, The Netherlands, 1998, 2001
LIONEL MARCHETTI:Portrait d’un glacier (Alpes 2173m),Grounds Fault Recordings Compac, 2002.
PAULINE OLIVEROS:Ghostdance, Deep Listening, 1998
CHARLEMAGNE PALESTINE:Jamaica Heinekens in Brooklyn, Barooni, 2000.
HENRI POUSSEUR:Liège à Paris, Sub Rosa, 2001. (Enregistrement 1977)
MARK POYSDEN:Dutch Summer, Hond in de Goot, 2002.
R. MURRAY SCHAFER:Vancouver Soundscape(1973) etSoundscape Vancouver(1996), Cambridge Street Records, 1997
CHRIS WATSON: –Outside The Circle of Fire, (Afrique. Grande-Bretagne. Costa Rica), Touch, 1998. Enregistrement1989-1997
- Weather Report, Kenya. Écosse. Islande, Touch , 2003
Chris Watson/ BJNilsen: Storm, Touch, 2007
Jared Diamond Le monde jusqu'à hier:
Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles
Le biologiste et géographe américain y met à profit son expérience des peuples de Nouvelle-Guinée - acquise en plusieurs décennies de séjours sur le terrain- pour détailler ce que les choix des sociétés traditionnelles peuvent apporter aux sociétés occidentales sur une variété de sujets, de l'éducation à la justice en passant par le partage des territoires et des ressources... La narration est rondement menée, semée d'anecdotes édifiantes, et le propos a le mérite d'ouvrir le lecteur à sa propre étrangeté. (Stéphane Foucart - Le Monde du 21 novembre 2013)
Svetlana Alexievitch / La Fin de l'homme rouge ou le temps du désenchantement
Les hommes et les femmes dont Svetlana Alexievitch a recueilli les confessions racontent ici à mots concrets leur quotidien, leurs souvenirs d'enfance ; ils confient leurs aspirations passées ou présentes, leur conception de la liberté ; ils disent leurs histoires d'amour, leurs deuils, les profonds malheurs et menus bonheurs dont sont faites leurs vies. En fait, deux générations se côtoient dans ces pages. D'abord, celle dite « des cuisines » — « C'est à son époque [les années 1960-1970, NDLR] que les gens ont quitté les appartements communautaires et ont commencé à avoir des cuisines privées dans lesquelles on pouvait critiquer le pouvoir, et surtout ne plus avoir peur, parce qu'on était entre soi... »
à venir sélections d'ouvrages : Hélèna Villovitch/l'immobilier/Verticales
Sylvie Gracia / Le livre des Visages / Editions Jacqueline Chambon
Edith Bouvier / Chambre avec vue sur la guerre / Flammarion
Amélie Nothomb / La nostalgie heureuse / Albin Michel
Véronique Ovaldé / La grâce des brigands / Editions de l'Olivier
Nadeem Aslam / Le jardin de l'aveugle / Seuil
Adina Rosetti / Deadline / Mercure de France
Chaque chapitre de cet ouvrage nous fait revivre une page de l’histoire des sports d’hiver, de l’Antiquité à nos jours, et des Jeux olympiques d’hiver.
En rappelant le contexte historique, en mettant l’accent sur les victoires ou les records légendaires, mais aussi en précisant les enjeux des compétitions, le bonheur ou le désarroi des athlètes, Éric Monnin décrit chaque olympiade dans toute sa richesse humaine et sportive.
Abondamment illustré de documents d’archives du Comité international olympique, riche d’informations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, De Chamonix à Sotchi - Un siècle d’olympisme en hiver est un portrait vivant, par l’image et le texte, d’un siècle d’olympisme.
L'ouvrage d’Éric Monnin éclaire le cheminement historique qui a fait des Jeux olympiques d’hiver une rencontre exceptionnelle entre les athlètes du monde entier.
Eric MONNIN Docteur en Sociologie professeur d ' éducation physique sportive à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) médaille d'or Pierre de Coubertin.
On écoute l'entretien
On écoute....
Gacha Empega Hebdo 12 décembre: cette semaine la poésie du MEUH -Livre chronique : Entretien avec Jean Yves Leloup "Digital Magma" éditions le mot et le reste - ATTENTION : Le livre sera à nouveau disponible en mars 2013 dans une nouvelle version, revue et augmentée,
publiée par Le Mot Et Le Reste. Jean-Yves Leloup est un auteur, journaliste, DJ et artiste sonore français. Il a suivi l’évolution de la musique électronique depuis son émergence en Europe à la fin des années 1980. Témoin privilégié de l’évolution de la scène électronique, il s’intéresse parallèlement à l’art contemporain et aux technologies numériques.
EXTRAIT "L’apport de la technologie et son usage créatif, initié par une partie des artistes puis du public, ont en quelques années transformé notre rapport à la musique, mais aussi à l’art et à la culture en général. L’idée n’est pas ici de clamer que tout a été inventé par la génération techno, mais plus simplement de révéler et de pointer qu’au sein de cette culture populaire et technologique, s’est dessinée la plupart des mutations culturelles actuelles. On pourrait presque dire qu’en une seule et glorieuse décennie, à l’écart du plus grand nombre, s’est dessiné notre avenir".
« Ce texte, c’est vrai, est né sur cette impulsion et est au service d’une création chorégraphique. Mais au-delà, il nous a aussi donné matière, à François et à moi, à explorer nos sources, à verbaliser nos matériaux communs. Nous sommes amis et complices depuis longtemps mais pour la première fois, avec Debout sur la terre, nous nous sommes posés la question de ce que l’on pourrait nommer notre « consanguinité artistique » à l’aune d’une sorte de généalogie sensible. Avec la conviction que nos travaux, à l’un et à l’autre, par-delà leurs différences de langage, partagent des sémantiques profondes. »
Entrevue avec Philippe Rousseau est auteur, comédien, metteur en scène, directeur de la Compagnie Les Taupes Secrètes et professionnel associé de l’Université de Bordeaux 3.
Pour son livre "Passeport pour une Russie, publié aux éditions Elytis " « Entre carnet et récit de voyage, Mes pas captent le vent présente le périple initiatique d’un homme en Russie, de Moscou au lac Baïkal. La découverte du monde conduit le personnage à la re-connaissance de lui-même. L’invitation au voyage mêle la densité du récit et la vivacité du carnet pour devenir œuvre théâtrale. De Rimbaud à Bashung, l’auteur se place dans une filiation à de nombreux poètes. ».
Lectures : L’encyclopédie de la matière d'
Anne Le Troter - HEROS-LIMITE
"Je suis tranquillement assise sur une pierre au milieu d’une digue artificielle. La digue sous moi, des pierres taillées puis exportées. Exportées des carrières, importées ici par voie fluviale ou terrestre, pour faire d’elles mon assise artificielle d’aujourd’hui. Suis-je plutôt assise sur une pierre en bloc ou bien sur une somme de grains collés entre eux grâce au sel marin poisseux ? En outre quand je m’assois, est-ce que je taille dans la montagne ou est-ce que j’ajoute en collant les grains dans l’air ? Si les grains se collent pour faire d’eux une pierre alors ils sont de Véritable Grains Agglomérés, une marque déposée en somme."
Vivre c'est résister Textes pour Germaine Tillion et Aimé Césaire - Pensée sauvage - Claire Mestre, Hélène Asensi, Marie Rose Moro -
Aimé Césaire et Germaine Tillion sont morts au printemps 2008, à quelques jours d’intervalle. Cette coïncidence nous a donné l’idée de faire croiser les chemins de ces deux géants : un « nègre » comme il aimait se définir et une femme !Tous deux, le poète et l’homme politique, l’anthropologue et l’historienne, ont nourri leur œuvre de leur engagement et de leur compagnonnage auprès des hommes et des femmes.
« La poésie est une démarche qui par le mot, l'image, le mythe, l'amour et l'humour m'installe au
coeur du vivant de moi-même et du monde ».
"Les auteurs rendent hommage au père de la négritude qui a permis de métamorphoser l’entendement
de l'homme noir et d’animer un humanisme universel. Chez Césaire, « le poème est donc conscience
et prise de conscience » (p.59) faisant de la négritude un tremplin vers d’autres réflexions telles que le
métissage. Chacun de ses termes évoquent des espaces plus vastes : la négritude n’est pas
réductible au teint de la peau, c’est d’abord un maintien intellectuel en faveur des opprimés des
colonies auxquels on réfute tout concours à la civilisation universelle. L’aliénation métaphysique et
sociale est au cœur même de la colonisation. Témoin capital de l’ère de mutations et de son débat
identitaire, la portée historique et politique des écrits d'Aimé Césaire prend un relief spécifique. Son
phrasé poétique se révèle dans son discernement politique qu'il nous est donné d'entendre, dans sa
densité et son humilité.
Germaine Tillion et Aimé Césaire ont traversé le XXème siècle en y laissant l’engagement commun de « ne pas considérer l’histoire uniquement comme un chapitre clos du passé, mais comme un réservoir
inquiétant de dangers potentiels pour le présent et l’avenir » (p. 109). A travers les textes de ceux qui
les ont aimés et admirés, émane une lignée humaniste, celle de l’émerveillement et de la foi en
l’homme malgré leurs destinées tragiques qui n’ont jamais servi à l’hostilité, la division et la
vengeance." Myriam Harleaux
« Il disait combien il aurait voulu être davantage près des siens. Soigner le corps, la vie des autres, des inconnus auxquels il vouait son attention, c’était sa route. Mais quand il arrêtait, il voyait les siens, sa femme, sa fille, ce vieux père qu’il ne visitait plus que deux ou trois fois par an. Il avait peur de ne bientôt plus savoir aimer qu’à distance. Est – ce qu’on peut perdre la faculté d’aimer tout près de soi ? Est – ce que, pour faire son métier comme il le faisait, il fallait forcément que sa capacité d’amour se diffracte ? Est – ce que c’était pareil pour ceux que la fameuse foi en dieu faisait entrer en vocation ? Où loger ensuite l’amour des siens ? Comment réduire l’amour à une compagne, à une famille ? »
Gacha Empega Hebdo 2013 :On écoute.... RENCONTRE AVEC JEAN-DANIEL DUPUY , Le manifeste de la Contrescarpe "le magasin de couriosités" aux éditions aencrages Lecture du LOT 153 (Rêvéotype son et image) Saline Royale d'Arc-et-Senans / réalisé par Claude Nicolas LEDOUX
porté en voix par Jean-Daniel Dupuy / vendredi 23 novembre 2012 à 20h20
D'après le texte de l'ouvrage Le Magasin de Curiosité de Jean-Daniel Dupuy aux éditions Æncrages & Co
Jean-Daniel Dupuy a 35 ans. Veilleur de nuit dans une maison pour enfants en difficulté, il anime des ateliers d’écriture et crée des spectacles de rue.Il s'est fait connaître avec deux romans :Ministère de la pitié (2003) et Les Noces de carton (2005). Invention des autres jours, de Jean-Daniel Dupuy Illustrations de Georges Boulard -
Tous droits réservés : Texte et Musique
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pour tout usage public merci de contacter
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Lecture : Petit dictionnaire illustré de tout le monde.
Nous présentons aujourd'hui le BLABLABLA # 2 à nos amis lecteurs et à ceux qui le deviendront.
On verra au premier coup d'œil que ce dictionnaire reste fidèle à tout ce qui a fait son succès, la richesse, la modernité du lexique et la diversité de sens.
C'est justement ce souci de modernité qui nous a amenés à publier une nouvelle édition augmentée, entièrement remaniée. Car il ne suffit pas d'ajouter des mots nouveaux pour qu'un dictionnaire soit actualisé ; la modernité pénètre la langue dans toute son épaisseur : les mots, certes, mais aussi les significations, les contextes d'emploi, les locutions et les allusions qui sont les témoins et les signaux de notre époque.
La révolution Sécuritaire ( 1976 à 2012 ) Par Nicolas BourgoinEditionsChamps sociales
Après Deux premiers ministres Ouvrages consacrés au suicide en prison (1) et à juin conférence critique des Statistiques du crime et de Leur instrumentalisation ( 2), Nicolas Bourgoin (3) livre Nous ici non Travail de Recherche Qui s'inscrit DANS LA CONTINUITÉ DE CES travaux préparatoires Tout en franchissant non palier Supplémentaire. Il nous présente ICI UNE APPROCHE Globale portants Sur Les differentes dimensions des Politiques sécuritaires, DEPUIS Leur conception Jusqu'a Leur demande en passant par Les Processus médiatico-Politiques Qui Ont, à la foie, permission Leur Succès et Leur légitimation.
Sélections livres: Le citoyen de verre, la surveillance et l'exposition Entre Wolfgang Sofsky Éditions de L'Herne, 2011 / Laurent Bonelli La France a peur - histoire de l'insécurité - La Découverte / Déviances et déviants DANS Notre société intolérante Jacques Ellul Iérés /
Pete Fromm On écoute.... Comment tout a commencé ECOUTER LE RENCONTRE A ST VIT MAI 2013 PETE FROMM est né en 1958 dans le Wisconsin et a d’abord été ranger avant de se consacrer à l’écriture. Il a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles qui ont remporté de nombreux prix et ont été vivement salués par la critique. Indian Creek, récit autobiographique, a été son premier livre traduit en français. Il vit dans le Montana.
Vingt-neuf auteurs sont parmi nous dans ce livre-disque qui célèbre la rencontre, oursuivant le cycle de la parole, en dehors des identités et des cloisonnements.
Voici venir ce temps hors frontières où les femmes et les hommes habitent pleinement le monde et se racontent à travers les fables et rumeurs, Nous et l’Autre… dans la nécessité du vivre-ensemble, confrontant corps, imaginaires et pensées. Serrement de coeurs, de voix afin de donner sens à nos chemins et de nous tenir debout face à l’horizon.
"DANS LE VENTRE DU SOUDAN" Guillaume Lavallée Chronique Editions Mémoire d'Encrier. Dans le ventre du Soudan nous plonge dans les méandres de l’histoire du plus grand pays d’Afrique. L’ouvrage nous fait découvrir un pays, mais également la complexité des relations de pouvoir et de conquête en Afrique.
Le regard de l’auteur Guillaume Lavallée s’accroche à tout ce qui est vivant, à l’actualité immédiate, aux éléments de la vie ordinaire : les nomades, les souks, les êtres, les dieux, le bétail. On découvre, en dehors de la violence qui caractérise cette réalité, la vivacité du combat pour la citoyenneté et l’autodétermination.
Le chant de l’oiseau-lyre d’Australie, les vents de Patagonie, les flûtes sacrées Aré’ aré des Îles Salomon, les vibrations des bâtiments de nos villes ou les louanges exaltées des pêcheurs de perles de Bahreïn ne sont que quelques exemples des innombrables sons et musiques abordés dans cet ouvrage consacré à la pratique du field recording, de l’enregistrement de terrain. Tout au long du xxe siècle, des hommes ont parcouru le monde afin de capter des curiosités sonores pour des raisons scientifiques, patrimoniales et esthétiques. Ce sont des audio-naturalistes, des collecteurs de musique traditionnelle, mais aussi des compositeurs avides de découvrir un nouveau matériau musical. Les microphones sont leurs outils, voire leurs instruments, l’écoute est leur méthode d’approche. En sortant du studio, ils prennent le risque de se confronter à l’imprévisible, à l’incontrôlable, au fragile parfois. Ils se nomment Alan Lomax, Chris Watson ou encore Luc Ferrari.
Cent disques rendent ici compte de leur quête, toujours en cours, du « chant du monde ».
Une riche introduction et trois interviews de figures majeures du field recording (Jean C. Roché, Bernard Lortat-Jacob et Peter Cusack) complètent cette anthologie.
"Ma recherche photographique porte sur la relation entre l’individu et le lieu. Celle-ci s’articule autour d’une tension sur laquelle repose la construction de mes photographies. Je cherche à établir un équilibre fragile qui peut faire basculer l’image vers quelque chose d’ambiguë, à la fois intrigant et énigmatique. L’interaction entre la figure et le lieu, l’inscription de l’individu dans un environnement précis déterminent ainsi la conception de mes images.
Pour chaque mise en scène, je tente de créer une atmosphère singulière et captivante qui accordera à l’image une dynamique propre affirmant son autonomie. La lumière naturelle enveloppe les modèles joue du clair obscur et du contre jour, effleure le vêtement, convoquant tour à tour le champ pictural ou cinématographique. Les lieux que je choisis, les décors que je constitue sont sobres, intemporels et minimalistes, me permettant de focaliser l’attention sur le sujet.”
-SERGE PEY Ahuc ; poèmes stratégiques ; 1985-2012-Editions Flammarion
Une constellation de textes destinés à rendre compte de son parcours entre happening, poésie action, performer, chaman des sources cathares.....avec un dvd in situ dans une série de performances filmées à Toulouse en 2011.
Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de facture poétique. Dont récemment Traité à l’usage des chemins et des bâtons (Editions Le Bois d’Orion), Le pavillon des poitrinaires (Editions Phi).
"Ce qu'il reste du poème : une tache rouge sur le front de la langue."
Orages, grelots sans la voix, bâton contre la terre pour la faire enfin accoucher de qu'elle sait, Serge Pey s'avance sous son chapeau, les paroles de feu comme flammèches sur la tête.Oralité, oralité, le monde n'est que paroles souvent enfouies et une voix gueule au milieu de cet enfouissement pour nous les redonner. Au risque d'indisposer les Dieux jaloux. Moïse changeait ses bâtons en serpent pour terroriser les pharaons, Serge Pey transforme ses dragons en bâtons, pour nous rendre libre.
C'était une fois, c'était toujours.
La poésie n'est pas
une solution
Aucune solution
n'est une poésie
Une pierre n'est pas
un phénomène optique
Aucun phénomène optique
n'est une pierre
Une chaise n'est pas
un homme assis
Aucun homme assis
n'est une chaise
Ce cerisier n'est pas
un arbre
Aucun arbre
n'est un cerisier
La neige n'est pas
une lumière
Aucune lumière
n'est une neige
La poésie n'est pas
une solution
Aucune solution
n'est une poésie
En chantant
on découpe sans bouger
les lèvres de ce qui nous embrasse
car nous avons faim
d’avoir faim
et nous vengeons notre bouche
d’avoir été mangée
A force de regarder le ciel
nous faisons boiter
l'infini
qui ne s’arrête pas de marcher
comme un mendiant aveugle
La nuit lui donne parfois
sans nous
la monnaie d’une étoile
La beauté qui se perd
nous aime toujours
de nous
avoir perdu
-ALMA Isabelle Fougère Textes - Miquel Dewever-Plana -Editions le Bec en l'air
"Peut-on échapper à la violence quand on est née dans la violence au Guatemala City, la ville la plus dangereuses du monde ? Egérie d'un gang Alma a réussi à s'extraire de cet univers, mais elle l'a payé au prix fort......."La mort te poursuit, mais ton chemin est comme une revanche pour nous, les femmes, les pauvres, les fatalistes."
"Ca fait belle lurette que j'ai fini de pourrir au creux du terrain vague où ils m'ont jetée. Mon frèle squelette a blanchi. Mes deux enfants ont eu le temps de m'oublier....Je suis morte il y aura bientôt dix ans. Morte pour une promesse. Morte en gage. Mon corps comme une corbeille de mariée......
Ce livre accompagne la sortie d’un web-documentaire de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, intitulé Alma, une enfant de la violence, produit par Upian, Arte et l’agence VU’, qui traite de la violence au Guatemala.
Réalisée par les membres bénévoles de l'association
Nota Bene, Revue & Corrigée, revue trimestrielle née en 1989, aborde librement les musiques expérimentale, improvisée, écrite, électroacoustique, radiophonie, installation sonore, cinéma expérimental, danse contemporaine, performance, poésie sonore... Chroniques régulières, réflexions, entretiens d'artistes, agenda, infos, actualités discographiques et éditoriales, R&C se conçoit comme un recueil des pensées expérimentales en action.
Par leur densité, leur extension, leur structure interne, leur modalité de développement, mais également par choix ou non-choix politiques, les villes contemporaines entretiennent en leur sein comme en leur périphérie des espaces d’exclusion. Cette politique de rejet, ces espaces de relégation et ces populations mises au ban font l’objet de ce numéro. Nous poursuivons ainsi les réflexions ouvertes par les numéros 12, Peuple des voix et 13, L’exception commune, notamment avec les textes de Christiane Cavallin Carlut : « Réalités et fictions du témoignage dans la demande d’asile : la construction de la crédibilité », de Sylvain George : « De la destruction de la démultiplication des mondes », de Francesco Careri : « Rom, ou de l’impossibilité d’être un figurant » ou d’Antonia Birnbaum : « Ville, cité, site. Déplacement de l’hospitalité ». Rejets urbains est un titre à entendre à plusieurs niveaux. Rejets en effet si l’urbanité de l’urbain se réduit à cette médiocre politesse que donne l’usage du monde pour rendre acceptable à soi le rejet de l’autre. Rejets aussi, pour filer la métaphore végétale, si de la plante qu’on pensait stérile viennent au jour les surgeons d’une vie à préserver, sinon à recréer. Rejets encore d’une possible poétique de la ville pour laquelle l’enjambement en fin de vers ménage une suspension, une respiration dans la prose du monde, autrement dit un intervalle sans lequel il n’est pas de sens commun.
Le ressort habituel des fables consiste à prêter aux animaux les conventions des hommes. La figure métaphorique de l’animal permet ainsi une approche critique de l’humanité. Les Fables de Karen Knorr ont un autre objet : les animaux évoluent avec naturel dans le territoire des hommes. Pas n’importe quels territoires, puisque certains devraient leur rester interdits, comme le Musée Carnavalet, le Château de Chambord, le Musée de la Chasse, la Villa Savoye, le Musée Condé ou d’autres « sanctuaires culturels » que l’on veut habituellement protéger de la profanation des bêtes.
"En fait, nous regardons moins ces paysages qu’eux-mêmes regardent à l’intérieur de nous, par l’extraction des formes symboliques qui nous habitent. Comme la chouette de « Annnunciation » qui, du centre de l’image, nous fixe dans les yeux. Ce que vient annoncer cet animal, le message que cet ange inattendu entend révéler, c’est peut-être le mystère paradoxal d’une perception qui œuvre dans la latence de l’illusion, véhicule de sensations insaisissables et pourtant persistantes. Oiseau nocturne, lié à la lune, la chouette ne peut supporter les rayons du soleil. Elle est donc étrangère et aveugle à la lumière qui la frappe et convoque son apparition. Et pourtant ses yeux ne sont pas éteints ; en eux brille une étincelle vivace et pénétrante. La chouette est traditionnellement l’attribut des devins ; elle symbolise le don de clairvoyance, mais à travers les signes qu’ils interprètent.
L’oiseau de l’ingénieuse Athéna-Minerve incarne la réflexion et l’imagination qui dominent les ténèbres, et qu’elle nous aide à traverser."
extrait du texte de Nathalie LELEU
Une aventure personnelle et professionnelle de bientôt trois années va s’arrêter, en 2011, pour Christophe Martin. Le dramaturge, écrivain, metteur en scène a vécu auprès des habitants du quartier de la République d’Avion. Il les a interrogés sur leur histoire, leur relation avec ce quartier. Ateliers avec les enfants des...
« L’anthropologie de l’ordinaire outrepasse les contraintes d’un savoir local, ainsi qu’une prétendue “subjectivité”, en proposant un mode de connaissance axée non plus sur un monde-objet – et sur ses jeux de distanciation –, mais sur un monde vécu, puis lu, dans le sens d’un appariement de consciences. Ce que vit l’anthropologue au cœur de son enquête est effectivement susceptible de concerner le lecteur non spécialiste, car ce qui est ordinaire, avant tout, c’est bien la posture de l’anthropologue. »
Laurent Di Filippo, « Éric Chauvier, Anthropologie de l’ordinaire. Une conversion du regard », Questions de communication [En ligne], 20 | 2011, mis en ligne le 05 avril 2012,URL : http://questionsdecommunication.revues.org/2190
L’anthropologie de l’ordinaire proposée dans ce livre intéresse donc les sciences de l’information et de la communication (sic) en ce sens qu’elle explore les situations de communication dans lesquelles le chercheur s’engage. Les méthodes et les théories employées peuvent donc inspirer tout chercheur en sic. Néanmoins, il est possible de regretter que l’auteur ne soit pas lui-même allé au bout de sa démarche, particulièrement dans certains exemples qu’il sollicite. Cela montre à quel point la mise en contexte d’une situation et la description précise des éléments analysés peuvent s’avérer un exercice difficile bien que nécessaire pour une meilleure compréhension du travail effectué.
Le Vol et la Morale
L’ORDINAIRE D’UN VOLEUR
Myriam Congoste Préface d’Éric Chauvier
Une plongée dans le monde des marges, à la suite d’un voleur en exercice ; un document exceptionnel, une anthropologie réflexive et morale qui donne à comprendre – sans juger.
Youchka est un voleur. Il œuvre à Bordeaux et vit de ses activités prédatrices, le cambriolage, le vol de voitures, la vente de « l’or de casse », au Cambodge ou ailleurs. Il n’a jamais été pris.
Myriam Congoste est parvenue à le rencontrer puis à l’accompagner dans l’ordinaire de sa vie en marge de notre monde. Elle s’est immergée dans le milieu réprouvé des délinquants de profession, sans jamais faire abstraction de ses doutes, de ses transports, de ses enthousiasmes et de ses erreurs.
TRANSFORMATIONS DES HORIZONS URBAINS Savoirs, imaginaires, usages et conflits sous la direction de Frédéric de Coninck et José-Frédéric DeroubaixEn coédition avec l'Université Paris-Est / Futurs urbains
"Les villes sont peuplées de personnalités hors sols ou d'individus trajectoires engagés dans des relations éphémères...la ville dilatée par la vitesse de déplacement, espace de flux, est segmentée dans ses fonctions, ses temporalités et ses espaces....L'individualisme activiste des années 1980 est déjà derrière nous, faisant place à un individualisme inquiet à la findes années 1990. L'individu insécurisé, évoluant dans une société où l'insertitude et les craintes sont omniprésentes, a remplécé l'individu performant.....
Long Cours est né de ce constat et compte renouer avec un journalisme hors des sentiers battus. Pour mettre en avant des sujets rarement traités, négligés par des médias en prise avec une actualité stressante, en boucle et déformante.
Une nouvelle venue dans le monde de celles qu’on appelle les néo-revues (XXI, 6mois, Feuilleton, Uzbek et Rica et, dans un autre registre, notre France Culture Papiers, dont le prochain numéro, le N°3, est attendu dans les jours qui viennent). Avec des reportages et des enquêtes au long cours partout dans le monde, des grandes plumes et des photographes confirmés et par ex., dans cette première livraison une copieuse contribution de l’écrivain et chroniqueur égyptien Alaa El Aswany, l’auteur notamment de L’Immeuble Yacoubian, qui fait le point sur la situation actuelle en Egypte et décrit un pouvoir militaire dépassé par les événements et des islamistes égarés par l’opportunisme : « ils ont menti, soit en déclarant que la démocratie était religieusement illégale, soit en l’autorisant pour parvenir au pouvoir ».
-Printemps des Poètes INTRO SERGE PEY
-CONFÉRENCE L'Homme troué de Alain Gheerbrant
Refaire la cité : L'avenir des banlieues MICHEL KOKREFF ET DIDIER LAPEYRONNIE editions Seuil
Elisabeth Pélegrin-Genel - Les Empêcheurs de penser en rond /
La Découverte D
D ans 20 ans, près de 90 % de la population française sera urbaine. Il est urgent de réfléchir à des modes de vie plus économes et plus respectueux de l’environnement et surtout d’expérimenter d’autres formes pour habiter et vivre ensemble.
Elisabeth Pélegrin-Genel est architecte, urbaniste et psychologue au travail. Elle est notamment l'auteure deDes souris dans un labyrinthe. Décrypter les ruses et manipulations de nos espaces quotidiens,(La Dévouverte, 2010; rédition poche, 2012).
De nombreux espaces restent encore inoccupés ou désaffectés. Ces interstices sont des « lieux en attente » que l’on peut (ré)inventer, « un véritable laboratoire d’innovation ». Néanmoins, l’auteur critique les règlementations, susceptibles de juguler les innovations sociales : « on ne peut pas réduire le logement à un simple produit conforme à des normes ». On voit apparaitre de nouveaux projets où l’entraide et les contacts humains s’assurent une place importante. C’est le cas, par exemple, des cohabitations entre personnes âgées et étudiants. On met de la surface en commun, on partage des espaces, autant de lieux de sociabilité retrouvés. Ailleurs, on conçoit une crèche dans une maison de repos, ce qui amène enfants et personnes âgées à se fréquenter. Des citoyens désireux d’habiter autrement décident de « devenir [leur] propre promoteur »
MARCHAL ET STEBE - EDITIONS LE CAVALIER BLEU
"Lotissement pavillonnaire, enclave résidentielle, bidonville, etc. Ce voyage au pays des banlieues vous permettra de mieux cerner la réalité de ces lieux multiples que l’on approche souvent de façon réductrice."
PaulSeabricht,Sexonomics, Paris, Alma Editeur, coll.
« Essais économie »,
Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes divergent dans leur quête. Le conflit semble inévitable. Pourtant, mieux qu’aucune autre espèce, depuis la préhistoire nous savons faire équipe. Pourquoi ne pas utiliser cette capacité d’alliance pour favoriser l’égalité́ et les relations pacifiques entre les sexes ? Contre ceux qui considèrent que les inégalités entre hommes et femmes n’ont aucun fondement biologique et ceux qui affirment que les différences entre sexes sont intangibles, Paul Seabright lance une offensive de charme.
Analysant l’accouplement des mantes religieuses aussi bien que les comportements dans la salle du conseil d’une grande entreprise, cet éminent professeur de sciences économiques nous entraîne dans un fantastique voyage à rebours des idées en vogue. Traversant avec brio et insolence le temps et les disciplines (biologie, sociologie, anthropologie), il analyse comment et à quelles fins les hommes et les femmes ont appris à faire équipe selon un modèle économique et les raisons pour lesquelles les inégalités demeurent.
Paul Seabright défend l’idée que les hommes et les femmes, structurés par l’évolution des espèces, ont acquis les moyens de prendre leurs distances avec les « lois de la nature » ou prétendues telles.
SERGE PEY Ahuc ; poèmes stratégiques ; 1985-2012
Editions Flammarion
Une constellation de textes destinés à rendre compte de son parcours entre happening, poésie action, performer, chaman des sources cathares.....avec un dvd in situ dans une série de performances filmées à Toulouse en 2011.
Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de facture poétique. Dont récemment Traité à l’usage des chemins et des bâtons (Editions Le Bois d’Orion), Le pavillon des poitrinaires (Editions Phi)
"Ce qu'il reste du poème : une tache rouge sur le front de la langue."
Orages, grelots sans la voix, bâton contre la terre pour la faire enfin accoucher de qu'elle sait, Serge Pey s'avance sous son chapeau, les paroles de feu comme flammèches sur la tête.Oralité, oralité, le monde n'est que paroles souvent enfouies et une voix gueule au milieu de cet enfouissement pour nous les redonner. Au risque d'indisposer les Dieux jaloux. Moïse changeait ses bâtons en serpent pour terroriser les pharaons, Serge Pey transforme ses dragons en bâtons, pour nous rendre libre.
C'était une fois, c'était toujours.
La poésie n'est pas
une solution
Aucune solution
n'est une poésie
Une pierre n'est pas
un phénomène optique
Aucun phénomène optique
n'est une pierre
Une chaise n'est pas
un homme assis
Aucun homme assis
n'est une chaise
Ce cerisier n'est pas
un arbre
Aucun arbre
n'est un cerisier
La neige n'est pas
une lumière
Aucune lumière
n'est une neige
La poésie n'est pas
une solution
Aucune solution
n'est une poésie
En chantant
on découpe sans bouger
les lèvres de ce qui nous embrasse
car nous avons faim
d’avoir faim
et nous vengeons notre bouche
d’avoir été mangée
A force de regarder le ciel
nous faisons boiter
l'infini
qui ne s’arrête pas de marcher
comme un mendiant aveugle
La nuit lui donne parfois
sans nous
la monnaie d’une étoile
La beauté qui se perd
nous aime toujours
de nous
avoir perdu
ALMA Isabelle Fougère Textes - Miquel Dewever-Plana -Editions le Bec en l'air
"Peut-on échapper à la violence quand on est née dans la violence au Guatemala City, la ville la plus dangereuses du monde ? Egérie d'un gang Alma a réussi à s'extraire de cet univers, mais elle l'a payé au prix fort......."La mort te poursuit, mais ton chemin est comme une revanche pour nous, les femmes, les pauvres, les fatalistes."
"Ca fait belle lurette que j'ai fini de pourrir au creux du terrain vague où ils m'ont jetée. Mon frèle squelette a blanchi. Mes deux enfants ont eu le temps de m'oublier....Je suis morte il y aura bientôt dix ans. Morte pour une promesse. Morte en gage. Mon corps comme une corbeille de mariée......
Ce livre accompagne la sortie d’un web-documentaire de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, intitulé Alma, une enfant de la violence, produit par Upian, Arte et l’agence VU’, qui traite de la violence au Guatemala.
Hey se présente comme un objet à collectionner plutôt qu’un magazine jetable avec notamment deux couvertures, une page de stickers d’œuvres inédites, un carton à découper lle et ludique.
ECOUTER L EMISSION
Entretien avec ZEINA ABIRACHED
Née à Beyrouth en 1981, Zeina Abirached a fait des études de graphisme au Liban puis à Paris, aux Arts Décoratifs. Après Beyrouth Catharsis et 38 rue Youssef Semaani, son roman graphique Mourir Partir Revenir, Le jeu des hirondelles connaît un très large succès public et critique (sélection Angoulême 2008, 15000 exemplaires vendus, traduction dans une dizaine de pays). Elle a publié cinq livres aux éditions Cambourakis, et prépare un nouvel album à paraître en 2013,Beyrouth Partita.
Emprisonné à cause d'un dessin anodin, l'Iranien Mana Neyestani a dû s'exiler. Un cauchemar qu'il raconte dans “Une métamorphose iranienne”.Formidable cauchemar et terriblement réel, comment se débarrasser de cafards par un été à Téhéran , sept façons d'exterminer ces cafards en les envoyant faire leur service militaire......Après l'exil par Dubaî,la Turquie, la Chine la Malaisie, puis la France... Un dessin à l'humour de Serre et la la crayon dur noir glaçant à la Hitchcock ...superbe
Premier roman éblouissant "Le sillage de l’oubli"qui a valu à son auteur d’être comparé par une presse américaine enthousiaste à William Faulkner.À travers une écriture vertigineuse, Bruce Machart dresse le portrait sans concession d’une famille déchirée en quête de rédemption.
Claude Louis-Combet L'Origine du cérémonial
éditions Corti 2012
Le cérémonial, évoqué dans le titre, préside à la célébration de l’amour par les amants. Il est le fruit longuement préparé, dans le terreau de l’enfance et de l’adolescence, par des expériences aussi occultes qu’essentielles qui résultent elles-mêmes du travail des sens, associé à quelques intuitions que l’on peut dire de l’ordre du coeur. Des arcanes, en quelque sorte, symbolisés dans cette suite de textes par trois images : celle des Gémeaux, celle du Chant, celle de la Fleur.
Les trois récits qui composent l’ouvrage ont été écrits avec un intervalle d’une dizaine d’années entre chacun d’eux : « Gémellies » date de 1990, « Choralies » de 1999 et « Floralies » de 2010
Langue de publication: Italien. Éditeur: Ibiskos Editrice Risolo (Empoli, Italie). Date de publication: octobre 2010. Format: Broché, 200 pages, illustré. Prix: 12 euros. ISBN: 978-88-546-0715-6
C'est un essai historico-critique, fourni de photographies et de documents originaux (dont des inédits précieux), narrant l’amitié entre deux hommes – l’écrivain-journaliste Dino Buzzati et le prêtre modénais Zeno Saltini, fondateur de « Nomadelfia » –, qui parviennent, tout en entreprenant deux chemins différents, à une unique aspiration : la Bonté. Leurs paroles et leurs actes nous lancent une provocation… ou tout simplement une « proposition ». Le livre parcourt l’histoire passionnante de la « cité de la fraternité » fondée par le père Zeno en 1931 (située, à ce jour, dans la maremme toscane), qui croise la grande Histoire et les grands personnages de l’Italie du XXe siècle.Il est destiné à tout le monde, car son message est universel.
Son dernier essai en français sur l'importance de l'expérience onirique chez Dino Buzzati et Claude Louis-Combet, in il sogno (le rêve) Bachelardiana vol5
A l'heure où la question de la prévention et de la répression de la délinquance et du crime s'est installée au cœur du débat public, la radiographie de l'univers carcéral français réalisée par l'OIP n'est pas seulement une initiative citoyenne salutaire, elle constitue une véritable démarche d'utilité publique. En retraçant les évolutions des politiques pénales et pénitentiaires au cours de la période 2005-2011, dans toutes leurs nuances et contradictions, ce rapport permet à chacun de connaître l'usage qui est fait de l'emprisonnement et la réalité de ce qui se passe derrière les murs de nos prisons. Alors même que l'institution pénitentiaire fait l'objet d'une remise en cause permanente sur sa capacité à respecter l'État de droit et les droits de l'Homme, le nombre de personnes incarcérées atteint des niveaux historiques et les plans de construction de nouvelles prisons se succèdent. Au terme d'un long processus d'élaboration, la loi pénitentiaire de novembre 2009 n'a finalement pas apporté d'avancée majeure dans la reconnaissance de droits visant à protéger la personne détenue. Elle vient même entériner certaines régressions, telle la mise en place de « régimes différenciés ».
Quant à l'injonction paradoxale faite au juge de systématiser la réponse « prison » (peines plancher) et de transformer les courtes peines d'emprisonnement en surveillance électronique, elle s'est accompagnée d'un tournant législatif qui ajoute à des peines de plus en plus longues des mesures de sûreté pour les auteurs d'infractions les plus graves, sur la base d'une évaluation de la « dangerosité » hasardeuse et artisanale. Pour commander le Rapport, téléchargez le formulaire encliquant ici.
Pour télécharger le dossier de presse,cliquez ici.
Le RapportLes conditions de détention en France, édité aux éditionsLa Découverte, sera disponible auprès de l'OIP à partir du 6 décembre 2011 et en librairie le 5 janvier 2012. Destiné à un public soucieux du respect des droits fondamentaux de la personne, cet ouvrage de 336 pages qui couvre une période de cinq ans (2005-2011) fournit les clés pour comprendre les tenants et aboutissants du scandale persistant du système carcéral français
Les portes se referment sur l'auteur pour quatre années. Primo délinquant réduit à un numéro d'écrou, il lui faudra vivre la surpopulation, la crasse, les violences, l'infantilisation, l'arbitraire. Les mois passent, les faits sont relatés sur le vif, y compris lors du procès d'assises traitant du plus gros braquage réalisé en Aquitaine au cours des vingt dernières années. Ce texte rapporte l'amour d'un fils, d'un père, d'un homme, placé dans ce contexte dévastateur.
Pour se protéger
Dès le début, Christophe de La Condamine a tenu un journal. « Depuis mon enfance, j'ai toujours baigné dans la lecture, même si je n'ai pas mon bac. Puis l'envie d'écrire est venue. Une fois en prison, l'écriture a été une manière de me protéger. J'ai choisi d'écrire sur le mode journalistique. Pour m'obliger à prendre du recul. "Journal de taule" est une succession de flashs. Ce n'est pas de l'écriture romanesque. »
Christophe de La Condamine souhaite faire toucher au plus près l'univers de la prison. Un espace auquel ce fils d'ouvrier typographe n'était pas forcément destiné. « Mon père est venu travailler à Bordeaux alors que je n'avais que 2 ans. On habitait Lormont. Mais, à cette époque, dans les cités, on pouvait laisser sa mobylette sans antivol. »
Après une adolescence difficile - « j'étais le pitre de la classe » -, Christophe a lâché le lycée en première. À 18 ans, après les trois jours de sélection pour le service militaire, il s'engage dans l'armée. Devenu sous-officier dans l'artillerie, il travaillera autour des missiles nucléaires Pluton. Au bout de quatre ans, il quitte l'armée par amour et se marie, à Paris. Il devient commercial, avec un certain succès, notamment dans le domaine des systèmes d'alarme. « J'y ai acquis des connaissances qui m'ont servi pour Virsac », sourit-il aujourd'hui.
Numéro octobre 2011 – Année internationale de la forêt Le premier de nos 3 numéros dédiés au thème de la forêtNotre {web}magazine a connu une première vie dans le cadre du bénévolat. Né en mai 2007, il a été suivi par plus de 100 000 lecteurs.
Face à un tel succès, nous souhaitons aujourd’hui lui offrir un nouvel élan, lui donner, nous espérons bientôt, vie sur papier, tout en nous assurant de pouvoir conserver notre indépendance éditoriale sans laquelle GREEN IS BEAUTIFUL® ne pourrait exister.
Pour l’Année internationale de la forêt, GREEN IS BEAUTIFUL® édite trois numéros dédiés à la forêt ; les n°9 (octobre 2011), n°10 (novembre 2011) et n°11 (décembre 2011).
Notre {web}magazine sera désormais téléchargeable tous les mois moyennant une souscription de 2,70€. C’est un montant modeste pour le soin accordé à notre travail, et pour le temps passé à produire notre {web}magazine, mais nous souhaitions que ce dernier reste accessible à tous.
Les numéros 5, 6 et 7 resteront, eux, consultables gratuitement.
Avec au sommaire :- La sécheresse à Djibouti, par Renaud Wattwiller
- Tourisme & chamanisme en Mongolie, entretien avec Lætitia Merli, par Lætitia Bianchi
- Dans l’arrière-boutique des traders, propos recueillis par Damien Babet & Baptiste Murat
Entrevue avec Philiipe GODARD
autour de son dernier livre
Tina, Simon, Rachid et les autres, sont des élèves de seconde d'un lycée parisien. Chacun se retrouve confronté à un problème de société : homophobie, contrôle biométrique des élèves, droit à l'image, liberté d'expression, santé, orientation professionnelle, croyance religieuse, etc. Les 14 nouvelles sont brèves, mais incisives, marquantes. Elles adoptent divers points de vue et genres littéraires (journal intime, lettre, science-fiction, théâtre...).
Chaque récit sert de point de départ à une réflexion, qui incite à envisager divers aspects des différentes questions, illustrées par des anecdotes historiques ou récentes, la référence à des lois... A la fin, une bibliographie-filmographie-sitographie permet de prolonger sa lecture. La thématique et la mise en page risque de rebuter nos lecteurs de collège et lycée. Mais ce serait dommage, car le contenu est à la fois accessible et intéressant, sur une problématique peu abordée dans les ouvrages jeunesse. Il aide à saisir dans quelle mesure la politique a des répercussions sur notre vie quotidienne et nos choix, même intimes, comme l'amour. Il me semble que ce texte peut permettre d'engager le dialogue, avec nos élèves lors d'ateliers philo, clubs paroles, heures de vie de classe...
Sur son blog, Patrice Favaro montre les différentes couvertures envisagées par l'éditeur
Basculement de Lester R. Brown : comment éviter l’effondrement économique et environnemental.
L’auteur de Plan B revient avec un nouveau livre-brûlot pour alerter les consciences et proposer des solutions.
Préface de Claude Alphandéry en librairie le 6 octobre
DansBasculement(Comment éviter l’effondrement économique et environnemental), Lester R. Brown dresse le tableau sans concession de la situation environnementale mondiale : effondrement des ressources en eau, érosion des sols, réchauffement climatique, etc. Il en analyse ensuite les conséquences dramatiques si rien n’était fait pour changer la donne : pénuries alimentaires, réfugiés climatiques, états défaillants, etc. Lester R. Brown nous amène à comprendre que seule une réflexion globale et transdisciplinaire nous permettra de prendre les décisions qui s’imposent aujourd’hui. Dans la dernière partie de son ouvrage, il développe ainsi les quatre mesures qu’il préconise : une réduction radicale des émissions de CO2, la stabilisation de la population mondiale, la réduction drastique de la pauvreté et la restauration des écosystèmes. La question étant : pouvons-nous encore prendre ces décisions avant de basculer dans l’irréparable ?
le Samedi 18 Juin 2011 - 15h à Camponovo-Besançon
Dédicace rencontre
Jeudi 30 Juin 2011 - 17h Résidence Clair Jura
Montain-Lavigny(39)0384350303
avec André Chevance et Christian Sauvage
Débat témoignage
Cette résidence pour personnes âgées - soutenue par la Croix Rouge - abrite une "unité Alzheimer" d'un nouveau type, baptisé "Le Jardin" qui accueille, depuis le 1er avril 2009,
une quinzaine de patients.
Des catcheuses aux championnes de tennis, de la course en talons aux larmes des plus grandes athlètes, de Suzanne Lenglen à Laure Manaudou, de Nadia Comaneci à Manuela Montebrun, de Samantha Davies à Nelly Viennot… les femmes ont-elles inventé une nouvelle manière de faire et de parler du sport ?
Aujourd’hui, les femmes se passionnent pour le sport, longtemps seulement l’affaire des hommes.
Cet ouvrage, rédigé collectivement par de jeunes écrivains contemporains (Aurélie Adler, Gaëlle Bantegnie, François Bégaudeau, Yamina Benahmed Daho, Nathalie Burel, Matthieu Remy, Antoine Derouallière, Hélène Gaudy, Stéphanie Vincent, Joy Sorman et Maylis de Kerangal) propose, en une cinquantaine de courts textes, de faire un tour du côté des sportives et championnes, dans les bassins, les stades, les vestiaires, jusque sur les canapés des soirs de match à la télé. Comment les femmes se sont-elles introduites et imposées sur le terrain, comment leur corps s’est-il transformé, comment cette irruption a-t-elle changé la donne dans les rapports hommes / femmes ?
Un sujet qui, au-delà du sport, rejoint toutes les problématiques de la femme dans la société moderne : la compétition et la performance, le corps et la séduction, la maternité et la vie professionnelle, l’(in)égalité hommes / femmes.
Mustafa Haciane, dramaturge et journaliste d'origine algéroise,
aborde ses écrits en trempant sa plume dans ce quotidien parsemé de joie et de souffrances. Citoyen des deux rives de la Méditerranée.
Samedi 7 MAI 2011 Maison de quartier de St Ferjeux de 14h à 18h00 Dédicaces
DIX JOURS QUI EBRANLERENT LE MONDE ARABE
Cette conférence-débat sera animée par Olivier PIOT jeudi 12 mai 2011 à 20h30
Salle Proudhon (Place du théâtre) à Besançon
Derniers reportages publiés :
Ibn Al Rabin(son site ici), notamment pour « Timides tentatives de finir tout nus » (paru chez Atrabile), efficace sélection de quelques-uns des plus enthousiasmants récits courts parus en fanzine ou en revue collective, enfin réunis.
Marc Borey - van der Horst -Confessions homologuées 25 ans, étudiant en Histoire Il écrit aussi. À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, il publie
« Confessions homologuées »...
Chloé Chamouton - Les mystères du Doubs
Tante Arie, légendes insolites,apparitions, Le Doubs, une terre de mystères ?
Qui l’aurait cru ? Et pourtant.
Armelle Mabon Enseignante-chercheur à l'Université Bretagne Sud
l'histoire méconnue des prisonniers de guerre "indigènes"
Jeudi 26 mai 2011 - 18h30
Salle Courbet, 6 rue Mégevand
Conférence, débat et table de presse
Après la défaite de 1940, près de 70 000 prisonniers coloniaux de toutes origines sont détenus dans des Frontstalags en France. À partir de 1943, le IIIe Reich a besoin de tous ses soldats sur le front de l’Est et exige de Vichy que des soldats métropolitains gardent leurs propres troupes ; une situation aussi absurde qu’infamante que des officiers et sous-officiers accepteront pourtant. Dans le même temps, d’autres Français habitant à proximité des camps organiseront des filières d’évasion pour ces soldats coloniaux. Solidarité des uns, compromissions honteuses des autres... la situation singulière des prisonniers coloniaux illustre parfaitement l’extraordinaire dualité de la période.
En 1939, près d’un dixième des cinq millions de soldats français venait des colonies dont 340 000 Nord-Africains, majoritairement Algériens. De cette armée déconfite, les Allemands, tout à l’idéologie de la race blanche supérieure, refusèrent que «leurs» prisonniers «indigènes» ne viennent contaminer l’Allemagne aryenne. C’est ainsi que les autorités pétainistes créèrent dans des conditions souvent infrahumaines des « frontstalags » dans tout le pays occupé. En novembre 1940, on comptait 57 camps pour 80 000 « indigènes ». Certains, s’évadant, rejoignirent les maquis de la Résistance française. L’universitaire Armelle Mabon ne se contente pas de dire les éléments de cette situation oubliée, mais sous-tend dans le détail les relents racistes de la politique vichyste.
El Watan (Algérie) du 8 février 2010Cette manifestation est organisée par l’association « A la rencontre de Germaine Tillion ».
Scandinavie NUMERO avril-mai-juin 2011
Artiste -Charlotte Perriand De la photographie au design : l’oeuvre de la pionnière du design sous un jour inédit,
au Petit Palais, à Paris
Le Monde Scandinave
- Une culture en kit ? : Existe-t-il une
esthétique commune aux pays scandinaves ?
- Avant les Vikings : Le mythe originel
- Cinéma : Bergman et les femmes / Le dogme et le réel
- Télévision : La femme danoise prend le pouvoir
- Design : 1950-1960, deux décennies en or
- Musique : Harmonies du froid et de la glace. Rencontre avec Kaija Saariaho, compositrice finlandaise
- Photographie : Elin Berge s’intéresse aux nouveaux ruraux
- Littérature : Anne B. Ragde, auteure à succès
La mode du polar nordique / Fifi Brindacier : un modèle de liberté / Strindberg vs Ibsen : femme trop ou pas assez libérée
Société -Les grandes Criminelles
- Histoire : Meurtrières, retour sur une fascination-répulsion
- Psychocriminologie : Interview de Steve Abadie-
Rosier, thérapeute
- Profil de tueuses : Marie Besnard, les soeurs Papin et Violette Nozière
- Photographie : Univers carcéral féminin, Jane Evelyn Atwood témoigne
- Reportage : Lire et créer en prison aujourd’hui / Détenue et jurée d’un prix littéraire
Muze, dans sa nouvelle formule , est disponible depuis le 17 juin 2010. La revue est désormais trimestrielle. Elle est vendue en librairie, dans les espaces couplant littérature et presse, sur internet et est disponible à l’abonnement. (176 pages, 12,90€). Elle est aussi disponible sur Ipad, pour 5,99€
AMNESTY INTERNATIONAL FRANCHE COMTE
notamment les groupes 26 et 57
2ème étage de l'Hôtel de Ville -25000 Besançon
tel 03 81 47 33 68
e-mail :amnesty-fc@wanadoo.fr http://www.amnesty-fc.com
La société du mérite Aimerions-nous vivre dans une société où, comme le suggérait Nicolas Sarkozy en 2006, « tout se mérite, rien n'est acquis, rien n'est donné » ? Certes le mérite n'est pas sans lien avec la démocratie. Mais il est aujourd'hui l'objet d'un détournement qui en fait surtout - cet essai se propose de le montrer - l'outil de circonstance du néolibéralisme. Autrefois vertu publique, le mérite se prétend désormais mesure de la valeur individuelle indexée sur l'effort. Ainsi est-il communément convié pour justifier non seulement les distinctions sociales, mais aussi chaque situation particulière, notamment les situations difficiles. Il en vient à rendre compte des épreuves comme du signe d'une défaillance. Chômage, maladie, rupture... voilà ce qui attendrait ceux qui ne font pas les efforts nécessaires pour les éviter. Nous entraînant à justifier l'injustifiable, le mérite ne met-il pas dès lors sa logique au service de la violence néo-libérale, qu'il pare d'un voile de légitimité ? Placé sous la double référence à Hannah Arendt et au paradigme du don, attentif aux liens entre mérite et reconnaissance, cet ouvrage avance que la force d'attraction du mérite réside dans le rempart fantasmatique qu'il constitue contre la précarisation généralisée : plus nous croyons au mérite, plus nous nous sentons assurés que nos efforts nous protègent. Face à la violence néolibérale des dominants, le mérite alimente alors une autre violence : celle du corps social tout entier, qui, pour conjurer l'angoisse de l'exclusion et de l'invisibilité sociales, stigmatise et décuple la souffrance en la déclarant méritée. Sous les apparences accortes du bon sens, cette société du mérite généralisé ne risque-t-elle pas de nous
Il y a dans le fait de résister une forme d’immobilité impliquant la force décuplée de quelque chose ou de quelqu’un qui ne cède pas. L’histoire du XXe siècle a pétrifié ses héros de la Résistance et celle des années 2000 enregistre une prolifération de mouvements contestataires nouveaux que les réseaux et la mondialisation ont contribué à rendre visibles. Les images produites par les mouvements alternatifs internationaux, les réseaux parallèles, les maisons d’édition, les revues, les oeoeuvres contestataires, les sites Internet, les regroupements libertaires, les associations clandestines ou hypermédiatisées consacrent de nouvelles «figures» qui empruntent à une rhétorique qui n’est plus seulement contestataire.
Au-delà de la mise en spectacle de la résistance ou de la mise en image de l’acte de résister, qui sont les penseurs, les créateurs, les artistes dont les productions feraient elles-mêmes oeuvre de résistance ou de contestation ? À l’heure où l’appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944 se visionne sur «Youtube» et où ses 13 signataires appellent à «une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon que la consommation marchande…», peut-on toujours penser que la belle devise «résister c’est créer, créer c’est résister» a encore de beaux jours devant elle ?
Les « entretenus »René Vautier
Noam Chomsky
Max Rousseau/Gilles Paté
Alfons Cervera
Serge Comte
Plínio Prado
Jean-Marie Boëglin
Patrick Bernier/Olivia Martin /Sébastien Canevet
"Le sacrifice"
Documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d'environnement.
Dans les mois qui suivirent la catastrophe de Tchernobyl,un million de liquidateurs ont été réquisitionnés pour tenter de confiner le réacteur en feu.
Le témoignage de quelques-uns d'entre eux, la mort de la plupart dans l'indifférence générale.
Il y a dans le fait de résister une forme d’immobilité impliquant la force décuplée de quelque chose ou de quelqu’un qui ne cède pas. L’histoire du XXe siècle a pétrifié ses héros de la Résistance et celle des années 2000 enregistre une prolifération de mouvements contestataires nouveaux que les réseaux et la mondialisation ont contribué à rendre visibles. Les images produites par les mouvements alternatifs internationaux, les réseaux parallèles, les maisons d’édition, les revues, les oeoeuvres contestataires, les sites Internet, les regroupements libertaires, les associations clandestines ou hypermédiatisées consacrent de nouvelles «figures» qui empruntent à une rhétorique qui n’est plus seulement contestataire.
Au-delà de la mise en spectacle de la résistance ou de la mise en image de l’acte de résister, qui sont les penseurs, les créateurs, les artistes dont les productions feraient elles-mêmes oeuvre de résistance ou de contestation ? À l’heure où l’appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944 se visionne sur «Youtube» et où ses 13 signataires appellent à «une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon que la consommation marchande…», peut-on toujours penser que la belle devise «résister c’est créer, créer c’est résister» a encore de beaux jours devant elle ?
Les « entretenus »René Vautier
Noam Chomsky
Max Rousseau/Gilles Paté
Alfons Cervera
Serge Comte
Plínio Prado
Jean-Marie Boëglin
Patrick Bernier/Olivia Martin /Sébastien Canevet
"On produit, on vend, on se paie", ce mot d’ordre des ouvrier-es de l’usine Lip en autogestion, les auteurs de ce livre le font leur.
À l’heure où la gauche est en crise d’alternative, tant l’élaboration de perspectives d’émancipation que dans le présent résistant, l’autogestion apparaît comme l’ouverture d’un autre possible. Qui refuse et la caricature du socialisme de caserne d’État et le capitalisme de la marchandise et de l’aliénation. L’autogestion est une fenêtre sur l’avenir. S’inscrivant dans la longue tradition historique des coopératives et de la Commune de Paris, l’autogestion surgit comme une réponse immédiate et pratique à la faillite de directions d’entreprise, voire plus largement à celle de l’État lorsque celui-ci abandonne les citoyens.
Car l’autogestion ne touche pas seulement le secteur de la production ; elle touche à de nombreux autres domaines de la vie sociale – éducation, habitats, par exemple – et aux institutions politiques. Elle est autant sociétale qu’économique. Phénomène mondial, elle se développe en Europe notamment en France, en Espagne et en Italie, mais également en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil, Venezuela) et dans bien d’autres pays à travers le monde du Nord au Sud. Elle marque les grands événements révolutionnaires de la Commune de Paris à Mai 68 en passant par le mouvement de Solidarnosc en Pologne, le Chili d’Allende.
Elle est la plus actuelle des utopies de notre monde d’aujourd’hui.
Mais c’est une utopie concrète! Ce livre, qui vient après La France des années années 68 (Syllepse, 2008) se veut une anthologie sur l’autogestion. Expériences d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, et projets pour l’avenir sont examinés
Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue Bernard Stiegler
L'auteur analyse le sentiment d'apocalypse contemporain, le capitalisme et le nihilisme des sociétés occidentales, et appelle à la mise en place d'une économie de la contribution, d'un nouvel usage des technologies et des ressources.
Organisé par Les Amis de Silence et Attac-Besançon
Haidar El Ali est un un sénégalais blanc d’origine libanaise qui a grandi dans la Médina, le quartier populaire de Dakar. Enfant, il filait souvent en mer avec ses copains, fils de pêcheurs, plutôt que d’aller à l’école. Un jour, bien plus tard, il découvre en plongeant les dégâts de la pêche à l’explosif: les poissons morts qui tombent au fond, le ravage sur les fonds marins. Là haut, sur la pirogue, les pêcheurs ramassent ce qui remonte, à peine 20% de ce qu’ils ont tués. Ils ignorent tout du gâchis sous l’eau. Haidar part en croisade auprès des institutions, beaucoup de paroles, jamais d’action. Il se décide alors à agir, seul, mais lorsqu’il tente de leur expliquer ce qui se passe dans la mer, les pêcheurs n’arrivent pas à visualiser ce qu’il raconte. Il faut qu’ils voient. Avec un copain ferronnier, Haidar fabrique un caisson pour sa petite caméra vidéo. “On a tourné 3 minutes qui ont fait le tour des plages”. Les pêcheurs ont alors réalisé toute l’horreur de cette technique et ses conséquences désastreuses. Et mieux encore, ils se sont mobilisés. La pêche à l’explosif est interdite depuis 1987. Haidar, lui, a trouvé sa méthode. Voilà plus de trente ans qu’il sillonne tout le Sénégal, montre, explique et mobilise.
Nadir Dendoune, journaliste issu du 93, s'introduit dans un groupe professionnel pour s'attaquer à l'ascension de l'Everest : 8.848 mètres, le toit du monde, un sommet réservé aux alpinistes expérimentés que le "tocard" de l'Ile-Saint-Denis atteindra au risque d'y perdre la vie.
Nadir Dendoune, journaliste 37 ans, "le tocard "de Saint-Denis, est le fils de Mohand Dendoune, 82 ans, arrivé d'Algérie à Saint-Ouen en Janvier 1950, et de Bekka Messaouda, 74 ans, venue avec ses trois sœurs à l'Ile-Saint-Denis, en1960, pour rejoindre son mari. Après un tour du monde en vélo pour la lutte contre le Sida, après avoir été bouclier humain en Irak et enfin après avoir réussi son concours de journaliste indépendant, Nadir s'attaque au toit du monde, l'Everest (8.848 mètres), en intégrant un groupe de professionnels et en faisant croire à l'organisateur qu'il avait gravi le Mont-Blanc et le Kilimandjaro. Que du pipeau tout ça ! Pourtant, de retour, quand il va raconter son histoire et sa performance, personne ne voudra le croire ! Il raconte ce récit édifiant dans un livre paru aux éditions Jean-Claude Lattès, "Un tocard sur le toit du monde". Dans cet entretien, il nous explique ce qui a motivé cet exploit.
"les dires de nos ancêtres n'ont jamais été dessinés. Ills sont très anciesn mais demeurent toujours présents dans notre pensée jsuqu'à maintenant. Nous continuons à les réveler à nos enfants.......Nous, nous sommes des habitants de la Forêt. Les blancs ne deviennent pas des chamans..."
l’humanisme est mort en 1945. Si une nation ne repose plus sur une fiction politique, d’inspiration humaniste, pour souder ses citoyens, quelle gestion des hommes ?
Mattelart, Pour un regard monde
Chantepie, révolution numérique et indusgtries
Bernay, Propaganda (chez Zones)
Collectif : Destruction de la culture
Fontenelle : Philippe Val, l’imprécateur
Cardon, La démocratie internet
Cornu, Les médias ont-ils trop de pouvoir ?
Belpoliti, Le corps du chef
Belmessous, Opération banlieues
Salmon, Storytelling
Todd, après la démocratie
Debras, Lectrices au quotidien
Weil, Liberté, égalité, discrimination
Dendoune, Un tocard sur le toit du monde
Etienne Klein ,
directeur du Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière au CEA
Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon
Laure Morali
"Nous nous visitons les uns les autres avec nos soifs de disparitions et de renaissances à perdre haleine. Nous posons la tête sur les épaules des hommes. Et quand nous touchons leurs cicatrices, souvenirs d'un sang donné au soleil, on devient cette Femme Coquillage qui porta dans son ventre les premiers jumeaux. On se souvient que la mer recouvrait les territoires ou nous essayons de nous enraciner malgré tout"
"Kuei nukum! la porte se referme la chaleur retombe en châle sur nos épaules."
Ekuanitshit, Sault en Mouton, Montréal, Albany, Denver, Taos, Santa Fe, Albuquerque, Cayenne, Kourou,Cacao, Rivière au Tonnerre, du Québec au Nouveau Mexique, de la Gyuanne à l'Alaska, nous allons passer le reste de la nuit au chaud comme dans le ventre d'une mère sur le tapis de sapin tressé....Est, Nord, sud , Ouest, Ciel, Terre et les anciens, une Traversée de l'Amérique dans les yeux d'un Papillon.....Un roman initiatique qui demande à chacun de se détacher des contingences de ce monde, un passage dans les profondeurs de l'être, une métaphysique de la nature......quel lien existe-t-il entre les êtres, les rêves, la quête et l'expérience de la vie ? qui pourrait interpréter cette vision ? comment expliquer ce glissement vers un autre niveau de cognition, la nature du rôle des formes de l'environnement est indissociable....Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon est un livre d’une grande rêverie, qui met en lien les êtres, les paysages et les cultures. « On change de peau chaque fois que quelqu'un nous raconte son histoire. On oublie d'où l’on vient. On ne sait plus à qui appartiennent cette tristesse, cette joie. On est parfois léger, on butine, parfois lourd comme une pierre. » Le roman retrace l’itinéraire d’une jeune femme qui, grâce à son errance, découvre la soif du monde et de l’autre.
Entretien avec Marguerite Carbonare
Dans cet ardent plaidoyer pour les tropiques, Francis Hallé défend une conception des basses latitudes à rebours des analyses actuelles. Ces régions, qui ont à ses yeux une importance bien supérieure à celle qu’habituellement on leur concède, constituent pour la planète tout entière une référence, un berceau, un moteur.
Cette position, qui va de soi dans de nombreux domaines – climats, biologie, diversité ethno - logique, maladies, techniques agricoles… –, conserve toute sa pertinence en économie : avant d’être colonisées, les populations tropicales ne respectaient-elles pas l’environnement mieux que ne le font aujourd’hui les pays riches, victimes de leur surdéveloppement ? La question ici en jeu, rarement soulevée, est donc d’ordre planétaire : c’est celle de l’inégalité économique entre les tropiques et les latitudes tempérées.
Pour tenter d’y répondre, et après avoir dénoncé les contre-vérités des ignobles et tenaces théories racistes, l’auteur s’attache à évaluer les facteurs politiques – esclavage, colonisation, néocolonialisme –, mais ceux-ci, recevables pour les périodes récentes, ne permettent pas d’élucider, dans une vaste perspective historique, l’origine de ces inégalités entre les latitudes.
Il avance alors une hypothèse biologique : fondée sur la sensibilité de l’homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences conportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales.
Face aux dérèglements actuels – changements climatiques, montée du niveau des mers, déforestation tropicale, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, pénurie d’eau potable –, face aux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation et à la survivance du racisme, il est urgent de mettre au coeur du débat cette “condition” de l’homme tropical.
"une vie dans le refus de la violence"
Face aux injustices et à la violence, la réponse des cercles de silence.
Parution le 7 janvier 2010,
un livre d’entretiens que j’ai acceptés avec Christophe Henning, et dont le titre est Une vie dans le refus de la violence. Sur la couverture c’est la référence aux Cercles de Silence qui a été retenue par le service de communication de l’éditeur. Peut-être aimerez-vous lire les 2 premiers chapitres qui effectivement traitent des Cercles de Silence. Et si vous avez la patience et le temps, peut-être que la suite vous intéressera aussi. J’ai essayé de répondre à des questions sur mon chemin de religieux et de participant à des actions non-violentes sur plusieurs continents, où j’ai beaucoup appris de victimes très diverses, et de ‘géants de la non-violence’.
Denis CLERC Mardi 22 Juin 18h30
Brasserie de l'Espace
organisé par Récidev
Pot rencontre après
La France, portrait social, Insee édition 2009,
collection « Références »« Les Politiques de l'emploi en Europe : le modèle de l'activation et de la flexicurité face à la crise »
de Christine Erhel,
publication du Centre d'études de l'emploi, janvier.Sur le Web « Rapport sur le travail dans le monde 2009 -
La crise mondiale de l'emploi et l'après-crise », sur le site de l'Organisation internationale du travail (OIT),
interview :Philippe GODARD
Bidon, bidonvilles....
Bidon, bidon, bidonvilles !
Un dossier historique qui s'appuie sur deux témoignages détaillés et porteurs de nombreuses pistes de réflexions sur la question des bidonvilles dans le monde contemporain, accompagné d'une analyse des raisons de leur explosion et des conséquences de la "bidonvillisation". écrit en collaboration avec Diana Bernaola-Regout.
En 2007, les Nations unies ont annoncé que la moitié des 6,6 milliards d'êtres humains de la planète vivaient désormais dans des villes et, dans le même temps, que sur ces 3,3 milliards d'" urbains ", 1 milliard, soit presque un tiers, vivaient dans des bidonvilles. L'ONU prévoit qu'ils seront le double en 2030. Cet ouvrage s'attaque à l'un des enjeux cruciaux du monde actuel. Il s'ouvre par deux témoignages. Un habitant d'un bidonville péruvien témoigne de son quotidien et de ses attentes déçues......
KARINE BENAC "Ariane et moi"
Editions Bénévent Intro émission
et
BRUNO GIROUX "Le maître noyeur"
Editions ArHsens
Le maître noyeur"
Editions ArHsens
Fin de l'émission
"Ariane et moi" :Une jeune professeur de lettres entretient une relation passionnée avec Ariane, belle cantatrice aimant la vie et ses plaisirs.
Mais Ariane vient à mourir. S'agit-il au fond vraiment d'un suicide ?La narratrice alors, entre journal intime et enquête policière tentera ici de comprendre ce qui s'est passé pour supporter son deuil.
Très vite, des personnages énigmatiques vont apparaître, donner des clefs ou les reprendre. Un jeu de chat et de souris se met tranquillement en place dont l'issue sera de plus en plus carnivore.
"Le maître noyeur":Les aventures d'un maître nageur de banlieu au QI d'un ficus et aux muscles tendus qui pêche les cadavres dans sa piscine comme d'autres les champignons en forêt. Un mort ça va deux morts ça commence à faire puis trois hein
Le diagnostic de Rachel était imparable : « Nous avons à résoudre un problème de coexistence avec les autres créatures peuplant notre planète. Nous avons affaire à la vie, à des populations de créatures animées, qui possèdent leur individualité, leurs réactions, leur expansion et leur déclin. Nous ne pouvons espérer trouver un modus vivendi raisonnable avec les hordes d’insectes que si nous prenons en considération toutes ces forces vitales, et cherchons à les guider prudemment dans les directions qui nous sont favorables. La mode actuelle, celle des poisons, néglige totalement ces considérations fondamentales. Le tir de barrage chimique, arme aussi primitive que le gourdin de l’homme des cavernes, s’abat sur la trame de la vie, sur ce tissu si fragile et si délicat en un sens, mais aussi d’une élasticité et d’une résistance si admirables, capables même de renvoyer la balle de la manière la plus inattendue. »
sans les abeilles, qui pollinisera nos fleurs, prémisse indispensable à la production des céréales, des fruits et des légumes ? Sans les poissons et autres crustacées, où des millions d’hommes trouveront-ils les protéines animales indispensables à leur survie ? Sans les micro-organismes, qui recyclera nos déchets organiques ? Sans les plantes tropicales et le savoir botanique des peuples forestiers, où trouverons-nous les médicaments pour soigner nos maladies ?
Le livre se structure en 5 parties. Dans le premier chapitre intitulé " L'odyssée humaine : de l'évolution biologique à l'évolution culturelle ", l'auteur explique les tournants de l'évolution humaine qui ont mené à l'émergence de la culture et du langage comme caractéristiques définissantes de notre espèce. En abordant les principales étapes de l'évolution du genre Homo vers le stade Sapiens, Broswimmer introduit le premier impact écologique de l'espèce humaine : l'extinction mondiale en masse de la " mégafaune " du quaternaire récent.
DANIEL DUPUIS
DONDE ESTAN ?
Terreur et disparitions au Pérou (1980-2000)
Edition Le Passager Clandestin
De 1980 à 2000, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur pour combattre la guérilla sanguinaire du Sentier lumineux. Sous trois gouvernements successifs, plus de 13 000 personnes ont ainsi disparu après avoir subi toutes sortes de violences. Dans un pays où le racisme contre les « Indios » est ancestral, les paysans indiens de l’Altiplano ont été les principales victimes de ce crime de masse. L’auteur de ce livre expose, en s’appuyant sur de très nombreux témoignages, les mécanismes, les responsabilités et les conséquences de cette pratique systématique de « la disparition forcée ».
Face à notre gloutonnerie, la nature peine à suivre. Si tous les Terriens vivaient comme les Américains, il faudrait quatre planètes pour répondre à leurs besoins. Or nous n’en avons qu’une: la nôtre.
Dans ce nouvel ouvrage riche de savoureuses anecdotes, Jean-Marie Pelt, en humaniste, et sans jamais sombrer dans le pessimisme ambiant, plaide pour la sauvegarde d’une biodiversité qui, par la palette des ressources qu’elle nous procure, est une véritable «assurance vie» pour l’humanité.
Je suis fan de ce héro qui est aussi l'auteur avec Jean-Pierre Cuny de la série documentaire : "L'Aventure des plantes", coproduite par la communauté des télévisions francophones.
Jean-Marie Pelt plaide (à dire dix fois très vite) pour une biodiversité qui, par la palette des ressources qu’elle nous procure, est une véritable « assurance vie » pour l’humanité.
D'autres livres de ce grand monsieur : voir colonne de droite.
En souvenir ou en rêve, construite avec des branches ou de vieux draps, dans un arbre ou dans un coin de salon, nous avons tous eu un jour une cabane. Suspendues ou au sol, de bois, de fer ou de verre, ces cabanes et leurs propriétaires sont sortis tout droit de l'imagination de 19 illustrateurs et 19 auteurs pour vous montrer leur vision de la cabane et vous faire découvrir des histoires plus insolites les unes que les autres. Venez vous plonger dans l'univers merveilleux de ce monde imaginaire.
" Nous sommes des veilleurs de nuit face à une mondialisation sauvage, à un développement désordonné. Si nous n'y prenons garde, ce sera un développement dévastateur. La Terre souffre. Notre Terre Mère ne souffre que trop. Elle se vengera. Et déjà les signes sont annoncés. "
Le plan B : Pour un pacte écologique mondial
Lester BROWN
Editions Calman Levy (2007)